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Gaz résultant du processus de dégradation biologique des matières organiques en l’absence d’oxygène. Il contient une forte proportion de méthane (50 %) et possède donc un fort potentiel calorifique et énergétique. Dans nos métiers, il est produit dans les centres de stockage, dans les méthaniseurs et dans les digesteurs de boues de stations d’épuration. Il doit être capté pour éviter les nuisances olfactives et la contribution à l’effet de serre. Une fois capté, il peut être valorisé car il constitue une source d'énergie qui se substitue à l'énergie fossile.
C'est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) développée par l'Ademe à partir de données liées aux activités directes et indirectes ainsi qu'à toutes les formes d'organisations humaines.
Cendres fines produites lors de l'incinération des déchets et contenues dans les gaz en sortie de la chaudière. Elles sont captées avec les poussières au niveau de l'épuration des fumées de l'incinération (électrofiltre et filtre à manches).
Consiste à réaliser conjointement une production de vapeur et d'électricité à partir de la chaleur récupérée lors de la combustion des déchets.
Initiée par la loi du 13 juillet 1992, la collecte sélective consiste à recueillir « certains flux de déchets préalablement séparés par les producteurs, en vue d'une valorisation ou d'un traitement spécifique ». Elle permet d’augmenter la quantité de déchets recyclés en les orientant vers le lieu adéquat de leur valorisation :
- usines de recyclage pour le verre, les métaux, le plastique, les papiers-cartons non souillés, …
- usines de compostage pour les matières fermentescibles,
- usines d’incinération pour les déchets qui n’ont pu être valorisés sous forme matière.
Le compostage est un traitement « aérobie » (fermentation en présence d’air) de déchets fermentescibles. Le compost est un produit organique destiné à être épandu en vue de l’amendement des sols.
Selon la définition qu’en donne la loi du 15 juillet 1975, est considéré comme déchet « tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné, ou que son détenteur destine à l'abandon ». La directive du Conseil Européen en date du 18 mars 1991 reprend la notion de « substance ou d'objet dont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire ».
Ensemble des déchets dont l'élimination (au sens donné par les textes législatifs) relève de la compétence des collectivités.
Déchets provenant de l'activité domestique des ménages et dont l'élimination relève généralement de la compétence des collectivités. Cela inclut les ordures ménagères ainsi que les déchets encombrants et dangereux.
Déchets issus de l'activité domestique des ménages ou déchets non dangereux provenant des entreprises industrielles, des artisans, commerçants, écoles, services publics, hôpitaux, services tertiaires et collectés dans les mêmes conditions.
Déchets provenant de l'activité domestique des ménages qui, en raison de leur volume ou de leur poids, ne peuvent être pris en compte par la collecte usuelle des ordures ménagères et nécessite un mode de gestion particulier.
Un déchet est classé dangereux si ce déchet présente une ou plusieurs propriétés de danger énumérées à l‘Annexe I du décret du 18 avril 2002 - 14 propriétés de danger sont énumérées : explosif, nocif, cancérogène, mutagène...
Selon la définition de la loi du 13 juillet 1992, est considéré comme ultime tout « déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions économiques et techniques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux ». Depuis le mois de juillet 2002, seuls les déchets ultimes peuvent être envoyés en ISDND de classe 2.
Déchets comprenant les déchets hospitaliers et les déchets des professions libérales de santé.
Déchets produits par l’activité économique ( entreprises, commerces, collectivités, administrations publiques ou privées).
Espace clos et gardienné dans lequel les particuliers viennent déposer gratuitement tous les déchets qui ne sont pas collectés de façon classique : déchets encombrants (appareils électroménagers et informatiques, meubles…), produits toxiques, inflammables, polluants (huiles de moteur, batteries de voiture, peintures, solvants…), déchets verts (tontes de pelouse, élagage, feuilles mortes…), gravats, ferrailles… Les déchets sont ensuite acheminés, selon leur nature, vers les filières de valorisation adaptées.
Unité permettant de réaliser des estimation de consommations d'énergie thermique en proportion de la rigueur de l'hiver (ou de la chaleur de l'été). Pour les chauffagistes (hiver), le DJU est déterminé en faisant la différence entre la température de référence (18 °C) et la température extérieure. Un hiver dans les normales de température est de 2150 DJU.
Ancienne appelation des Déchets d'Activité Economique (voir DAE).
Unité de quantité d'énergie essentiellement utilisé afin de permettre des comparaisons sur les quantités d'énergie livrées. Un équivalent logement correspond à la consommation d'un logement de 70 m² pour une rigueur cliatique de 2 500 DJU, soit environ 12 Mwh par an de chaleur utile en chauffage et en eau chaude sanitaire.
L’incinération est un mode de traitement qui permet de :
- traiter les rebuts de recyclage matière,
- récupérer l’énergie et les matières valorisables qu’ils recèlent,
- capter les polluants chimiques,
- détruire les polluants biologiques contenus.
L’unité de valorisation énergétique des déchets permet à partir de la chaleur dégagée par l’incinération de produire de l’électricité et/ou d’alimenter un réseau de chaleur.
Un centre de stockage - anciennement appelé décharge - est un lieu aménagé pour le stockage définitif des déchets. Selon la loi du 13 juillet 1992, seuls les déchets ultimes sont désormais autorisés à être stockés, les autres devant faire l’objet d’un traitement et d’une valorisation.
La nature des déchets envoyés en enfouissement est encadrée réglementairement :
- les déchets dangereux (ex les REFIOM) sont enfouis dans des installations dites de Classe I (ISDD),
- les déchets ménagers et assimilés appelés aussi déchets non dangereux sont enfouis dans des installations dites de Classe II (ISDND),
- les déchets inertes dans des installations dites de Classe III (ISDI).
Norme constatant l'aptitude d'une entreprise à maîtriser l'impact de son activité sur l'environnement et le respect réglementaire.
Norme de certification de l'entreprise sur le management de l'énergie.
Les mâchefers, ou MIDND (mâchefer d'incinération de déchets non dangereux), sont les résidus solides de la combustion des déchets incinérés récupérés en partie basse du four. Après en avoir retiré les métaux (ferreux et non ferreux) pour recyclage, ces mâchefers sont maturés puis si leurs analyses sont conformes aux seuils réglementaires, ils seront valorisés en matériaux routiers. La quantité de mâchefer produite est d’environ 180 à 250 kg par tonne de déchets incinérés.
La méthanisation est un traitement « anaérobie » (fermentation sans présence d’air) de déchets fermentescibles visant à produire un gaz combustible (biogaz) et un produit organique (digestat) pour l’amendement des sols.
Métaux qui, accumulés dans la nature, présentent un risque pour la santé humaine, comme le plomb, le cadmium, le mercure.
Unité de volume standard qui permet de comparer entre elles des mesures effectuées dans des conditions différentes. ; le mètre cube de gaz de référence est définis par les conditions normales de température et de pression (20°C - 1013 mbar). Dans le cas de l'incinération, ces conditions sont complétées par une teneur en oxyègne (O2) de 11% sur gaz sec (sans humidité).
Norme de certification de l'entreprise sur les systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail.
Pouvoir calorifique inférieur : énergie nette libérée au cours de l'oxydation d'une unité de masse de combustible, à l'exclusion de la chaleur requise pour la vaporisation de l'eau du combustible et de l'eau produite par la combustion de son hydrogène combustible.
Les REFIOM – résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères – comprennent les résidus de dépoussiérage et de neutralisation des fumées et les cendres volantes récupérées sous les chaudières et les dépoussiéreurs. Ils sont dirigés vers les ISDD, où ils sont traités et stockés avec garantie de traçabilité.
Ce sont les déchets ultimes du traitement des déchets. Ils représentent entre 25 et 50 kg par tonne de déchets incinérés.
Éboueur ou agent de collecte qui assure la collecte des ordures ménagères ou spécifiques.
Selon la définition qu’en donne la directive 1999/31/CE du conseil du 26 avril 1999 concernant la mise en décharge, le traitement est « l’ensemble des processus physiques, thermiques, chimiques ou biologiques, y compris le tri, qui modifient les caractéristiques des déchets de manière à en réduire le volume ou le caractère dangereux, à en faciliter la manipulation ou à en favoriser les valorisations».
Lancé par la loi du 13 juillet 1992, le tri est « l’ensemble des opérations consistant à séparer des flux de déchets solides et à les trier par catégories, en vue d'une valorisation ou d'un traitement dans une installation spécifique ». Le tri des déchets peut être partiellement effectué par le public avant d’être confié à des centres de tri spécialisés. Ces derniers affinent le tri initial et préparent les matériaux avant leur envoi vers les filières industrielles de recyclage.
C’est l'accouplement d'une turbine et d'un alternateur en vue de transformer la puissance mécanique d'un fluide en mouvement en électricité. Le fluide exploité peut être liquide, comme l'eau d'une rivière pour une centrale hydroélectrique, ou gazeux, comme la vapeur produite par la combustion des déchets.
La valorisation est un terme générique recouvrant le réemploi, la réutilisation, la régénération, le recyclage, la valorisation organique et la valorisation énergétique des déchets. Elle permet notamment d’économiser des ressources naturelles.
Procédé consistant à utiliser les calories contenues dans les déchets en les brûlant ou en les faisant fermenter (par méthanisation) pour récupérer de l'énergie sous forme de chaleur, de vapeur ou d'électricité.
Valorisation des déchets par usage de la matière qui les compose, comme la régénération des huiles usagées, le recyclage des journaux/ magazines et des matériaux d'emballage.
Valorisation des déchets organiques, à l'exemple du compostage.